Santé de la mère et de l’enfant : Installation d’une « école des maris » à Gorgho

Santé de la mère et de
l’enfant
Installation d’une «
école des maris » à Gorgho
Koupèla, (AIB) - Une « école
des maris » a été installée dans la commune de Ligdmalguem, plus
précisément dans le village de Gorgho, dans la province du Kourittenga. Cette
cérémonie a été organisée par Plan International bureau de Koupéla et
l’Association pour le développement communautaire (ADCOM), dans le cadre du
projet Prévention de la transmission mère-enfant du VIH.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Prévention
de la transmission mère-enfant du VIH (PTME/VIH), une stratégie
dénommée « Ecole des maris » est prévue dans le but de susciter
l’adhésion des hommes au projet. Deux écoles ont été mises en place au cours de
l’année 2016 et une troisième a été installée le 25 septembre dernier à
Gounghin Natenga. Le village de Gorgho est donc la quatrième localité à accueillir
cette approche d’école des maris. L’objectif de cette approche est d’impliquer
davantage les hommes dans la gestion de la santé de la mère et de l’enfant au
Burkina Faso. « Une école des
maris est un regroupement d’hommes qui se donnent la mission d’accompagner leurs
femmes dans la gestion de leur santé, surtout au moment de la grossesse, en les
accompagnant au niveau des formations sanitaires et en acceptant de se faire dépister
comme le font les femmes », a expliqué Moussa Kouraogo, coordonnateur du
projet PTME à l’ADCOM. A l’issue de la cérémonie d’installation, ce sont
des participants satisfaits qui sont repartis chez eux avec la ferme conviction
qu’avec l’installation de cette école, demain sera meilleur. Il faut noter que
pour faire partie du bureau de l’école des maris, il faut remplir deux
critères : être un homme marié et avoir au moins 25 ans. Pour Ignace Yaméogo,
un des participants, par ailleurs Agent de santé à base communautaire (ASBC), « c’est
avec un cœur plein de joie que nous avons accueilli cette démarche. Nous nous
engageons à nous donner corps et âme pour que ce projet porte des fruits ».
Pour terminer, Moussa Kouraogo a lancé
cet appel : « J’invite les
membres du bureau de l’école des maris à bien travailler, à être très compréhensifs, à travailler en étroite collaboration avec les
leaders d’opinion et à accompagner les femmes au niveau des formations
sanitaires ». En quittant cette
rencontre, les représentants des deux structures à savoir Plan International et
l’ADCOM ont promis aux douze membres du bureau qu’ils auront une formation de
72 heures, du mercredi 27 au vendredi 29 septembre 2017, afin de renforcer leurs
capacités ; toute chose qui leur
permettra de mener à bien leur mission
de sensibilisation.
Amédée W. SILGA